Né d'une évidence - la rencontre entre Emmanuel Mailly et Fabrice Charbit, respectivement mastiqueur de sons et mastiqueur de mots, de corps - CONTINUUM KAOS :

​

Expérimentation permanente des variations subtiles entre les espaces, (dé)fragmentation des lois physiques et temporelles, projections de matières sonores, poétiques, visuelles, sensorielles. 

Le plaisir de l'improvisation par delà ou en deçà du sens.

​

Après quelques échanges entre les deux protagonistes, un premier projet émerge intitulé Cage de singularité, élaboré en deux répétitions, puis rapidement programmé le 4 novembre au Festival Musiques Libres de Besançon.

​

Au delà et autour de ce duo fondateur, d'autres artistes viendront se greffer au gré des envies, des rencontres et des projets.  Ainsi, en gestation, un nouveau travail autour des textes de Tristan Tzara, avec le comédien Pierre-Antoine Winter-Samary.

FABRICE CHARBIT​, performer corps-texte

​

Né en 1972, Fabrice naît en poésie à l'âge de 14 ans. Il fait ses lettres jusqu'en DEA, puis découvre diverses approches théâtrales,notamment un théâtre physique, vocal, chorégraphique (Lecoq, Grotowski, Roy Hart...), et plus tard,la danse butoh.

​

Il se tourne peu à peu vers la performance et l'improvisation, mêlant corps, texte, voix, scénographie, se présente dans des contextes variés (salles de spectacle, galeries, espaces publics...).

​

Au passage, il crée l'association Oniropolis (1998-2002), puis Hénokia (2008-2012...), organisant plusieurs festivals dans l'espace urbain, prolongement de son interrogation sur le rapport au public, au temps et à l'espace de la performance.

EMMANUEL MAILLY, faiseur de sons

​

Né en 1969, Emmanuel vit en France, enseigne les mathématiques, et pratique depuis 20 ans la musique expérimentale, à l’aide d’une guitare préparée, de chants de gorges, de Live, PD, et Logic.

​

Il compose pour des compagnies, des plasticiens, des poètes.

​

Il expose ses sons, immergeant le public dans la matière sonore diffusée dans l’espace, lui permettant d’en prendre le contrôle par le biais de capteurs.

​

Il défend ainsi l'idée d'une ’implication de l’individu dans son espace sociétal et politique